Golum
- Marie Rbt
- 23 nov. 2016
- 1 min de lecture

C’est pratique de dire à tout le monde que je ne t’aime pas : je n’ai pas besoin de me justifier quand je t’insulte de tous les noms.
Tu ne dois pas vraiment imaginer ce que ça fait, ce qui t’importe c’est ton ego surdimensionné et la joie que ça te procure. J’avais réussi à me persuader que tu étais finalement cool.
C’est fou comme un tas de feuille peuvent tout changer. Ouais, c’est dingue comme un tas de feuille peuvent blesser.
J’ai essayé d’en parler, mais j’y arrive pas, et personne ne me croit de toutes façons. C’est encore de ta faute, bien sur, parce que ton visage me fait sourire. Et quand je parle de toi, je finis toujours par exploser de rire. Alors personne ne sait que tu m’as fait mal.
Quand je ferme les yeux je te revois, te foutre singulièrement de ma gueule, fermer les portes de chacun de mes espoirs.
Enfaite ce n’est pas si pratique que ça. J’arrive pas à dire que tu me manques, parce que les gens partent du principe que c’est forcément une blague. Et moi je reste dans la même situation, sur mon banc, à penser à toi bêtement, une bouteille de vodka dans la main.
J’ai mal au coeur dans tous les sens du terme et tu continus encore à me manquer, et chaque jour un peu plus.
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